FESTIVAL BEST OF DOC #2
Une semaine pour fêter le cinéma documentaire !
Du 3 au 9 mars, le festival Best of Doc vous propose de voir ou revoir 10 des meilleurs films documentaires de 2019 et 2020.
Les conditions sanitaires ne permettant pas les projections en salle, cette deuxième édition se tiendra intégralement en ligne sur la plateforme de vidéo à la demande La Toile et sur la salle de cinéma virtuelle La Vingt-Cinquième Heure.
La location des films est au prix de 5€ sur La Vingt-Cinquième Heure et comprise entre 1,99€ à 5,99€ sur La Toile. Les séances diffusées sur La Vingt-Cinquième Heure sont géolocalisées, de manière proposer la programmation de la salle de cinéma la plus proche de chez soi, et suivies d’une rencontre avec les réalisateurs.
Belles séances !
La sélection disponible sur La Vingt-Cinquième Heure
(séances suivies d’une rencontre avec les réalisateurs)
AVANT-PREMIÈRE – MARDI 2 MARS À 20H00
The Last Hillbilly
de Diane Sara Bouzgarou et Thomas Jenkoe
Dans les monts des Appalaches, à l’est du Kentucky, les gens se sentent moins Américains qu’Appalachiens. Ils ne reconnaissent pas toujours l’autorité du gouvernement fédéral. Certains ne paient pas leurs taxes, quitte à se passer d’eau courante ou d’électricité. Au fil des ans, les habitants de ce territoire de « Amérique blanche rurale » ont vu se développer un mélange explosif, fait de déclin économique, de désastre écologique, de violence sociale. Aux États-Unis, on les appelle souvent « hillbillies » (bouseux, péquenaud). Insulte que certains utilisent pour se définir eux-mêmes, comme une provocation. The Last Hillbilly est le portrait d’une famille hillbilly à travers les mots d’un des leurs, qui en a écrit et interprété la voix-off. Diane Sara Bouzgarrou et Thomas Jenkoe y mêlent l’observation documentaire à l’évocation d’un monde intérieur étonnant, témoin d’un monde en train de disparaître.
France, Qatar , Couleur, 2020, 80′
JEUDI 4 MARS À 20H00
Être vivant et le savoir
d’Alain Cavalier
Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont liés par trente ans d’amitié. Ils préparent un film d’après le livre autobiographique de la romancière : Tout s’est bien passé. Elle y raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Cavalier lui propose de tenir son propre rôle et que lui, soit son père. Un matin d’hiver, Emmanuèle téléphone à Alain ; il faudra retarder le tournage jusqu’au printemps, elle est opérée d’urgence.
France, Couleur, 2019, 82′
LUNDI 8 MARS À 20H00
Si c’était de l’Amour
de Patrick Chiha
Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’horizons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne sur les raves des années 90. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. De documentaire sur la danse, le film se fait alors voyage troublant à travers nos nuits, nos fêtes, nos amours.
France, Couleur, 2020, 82′
La sélection du Moulin du Roc sur La Toile
Être vivant et le savoir
d’Alain Cavalier
Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont liés par trente ans d’amitié. Ils préparent un film d’après le livre autobiographique de la romancière : Tout s’est bien passé. Elle y raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Cavalier lui propose de tenir son propre rôle et que lui, soit son père. Un matin d’hiver, Emmanuèle téléphone à Alain ; il faudra retarder le tournage jusqu’au printemps, elle est opérée d’urgence.
France, Couleur, 2019, 82′
M
de Yolande Zauberman
«M» comme Menahem, enfant prodige à la voix d’or, abusé par des membres de sa communauté qui l’adulait. Quinze ans après il revient à la recherche des coupables, dans son quartier natal de Bnei Brak, capitale mondiale des Juifs ultra-orthodoxes. Mais c’est aussi le retour dans un monde qu’il a tant aimé, dans un chemin où la parole se libère… une réconciliation.
France, Couleur, 2019, 106′
Monrovia, Indiana
de Frederick Wiseman
Monrovia, petite ville agricole du Midwest américain compte 1400 habitants, dont 76% ont voté pour Trump aux dernières élections présidentielles. Des salles de classe aux réunions municipales, du funérarium aux foires agricoles locales, Frederick Wiseman nous livre une vision complexe et nuancée du quotidien de cette communauté rurale, portrait d’une Amérique souvent oubliée et rarement montrée.
États-Unis, Couleur, 2018, 143′
Quelle Folie
de Diego Governatori
Aurélien est un ami très proche, atteint du syndrome autistique d’Asperger. Parmi les symptômes, une utilisation atypique du langage qui complique son intégration dans la société. Sa parole témoigne en effet d’une certaine difficulté à incorporer les codes qui régissent les liens et les interactions sociales, ce qui l’exclut de ce fait de toute altérité durable. Au-delà de ce que l’autisme peut expliquer, au-delà aussi des hypothèses que je pourrais formuler, il est un témoignage à son propos qui m’intéresse vivement : le sien. Comment se voit-il, se pense-t-il, s’impressionne-t-il, se vit-il ?
France, Couleur, 2018, 87′
Talking About Trees
de Suhaib Gasmelbari
Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir. Ces quatre amis de toujours se mettent à rêver d’organiser une grande projection publique dans la capitale Khartoum et de rénover une salle de cinéma à l’abandon. Son nom ? La Révolution…
France, Couleur, 2018, 94′
Adolescentes
de Sébastien Lifshitz
C’est l’âge des premières fois, des doutes, des choix et des craintes. Emma et Anaïs, amies d’enfance, traversent ensemble la période charnière de l’adolescence, malgré leurs différences personnelles ou familiales. Que deviendra leur amitié alors que leur vie d’adulte prend forme ? Sébastien Lifshitz (Les Invisibles, RIDM 2012) suit le parcours de ces jeunes filles, de 13 ans à 18 ans. Il capte, avec une étonnante proximité, leurs émois et leurs préoccupations quotidiennes : l’amour, les parents, le futur, l’actualité. Le film est aussi le prisme intimiste à travers lequel il scrute la société française et les crises qu’elle traverse, des attentats de 2015 aux inégalités socioculturelles grandissantes. Une poignante chronique au long cours, filmée avec une justesse remarquable. (ACO)
France, Couleur, 2020, 135′
Histoire d’un regard – à la recherche de Gilles Caron
de Mariana Otero
Gilles Caron, alors qu’il est au sommet d’une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît brutalement au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. En l’espace de 6 ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque, couvrant pour les plus grands magazines la guerre des Six Jours, mai 68, le conflit nord-irlandais ou encore la guerre du Vietnam. Lorsque la réalisatrice Mariana Otero découvre le travail de Gilles Caron, une photographie attire son attention qui fait écho avec sa propre histoire, la disparition d’un être cher qui ne laisse derrière lui que des images à déchiffrer. Elle se plonge alors dans les 100 000 clichés du photoreporter pour lui redonner une présence et raconter l’histoire de son regard si singulier.
France, Couleur, 2020, 93′
Si c’était de l’Amour
de Patrick Chiha
Ils sont quinze jeunes danseurs, d’origines et d’horizons divers. Ils sont en tournée pour danser Crowd, une pièce de Gisèle Vienne sur les raves des années 90. En les suivant de théâtre en théâtre, Si c’était de l’amour documente leur travail et leurs étranges et intimes relations. Car les frontières se troublent. La scène a l’air de contaminer la vie – à moins que ce ne soit l’inverse. De documentaire sur la danse, le film se fait alors voyage troublant à travers nos nuits, nos fêtes, nos amours.
France, Couleur, 2020, 82′
Kongo
de Hadrien La Vapeur et Corto Vaclav
À Brazzaville, un monde invisible régit le monde visible. L’apôtre Médard se démène pour guérir les malades victimes de mauvais sorts. Mais sa vie bascule lorsqu’on l’accuse publiquement de pratiquer la magie noire.
France, Congo, Couleur, 2020, 70′
Toutes les vies de Kojin
de Diako Yazdani
Dans un documentaire à la première personne, Diako Yazdani, réfugié politique en France, retourne voir sa famille au Kurdistan irakien et leur présente Kojin un jeune homosexuel de 23 ans qui cherche à exister au sein d’une société où il semble ne pas pouvoir trouver sa place. Avec humour et poésie, le réalisateur livre un portrait émouvant où les rencontres des uns et des autres invitent à une réflexion universelle sur la différence.
France, Couleur, 2020, 88′